Maria Chapdelaine et autres chroniques

Hello,

je n'ai rien posté depuis un petit moment déjà. Simplement parce qu'il ne se passe rien du côté de notre dossier. Mais alors rien de rien. Niet.

Pas de mail, pas de courrier, pas de changement de notre statut sur le site de l'ambassade. 

J'ai tout de même eu une petite frayeur en naviguant sur le site de l'ambassade quand je suis tombée sur ça : 

En raison de l'augmentation considérable des demandes de résidence permanente reçues ces derniers mois à destination du Québec dans les catégories Indépendants/Travailleurs qualifiés et Gens d'affaires, nous connaissons présentement un retard dans le traitement de ces dossiers et nous ne serons pas en mesure de respecter les délais de traitement indiqués dans la lettre initiale envoyée aux requérants. Il faut compter environ un mois de plus pour la première étape (accusé de réception) et deux mois de plus pour la deuxième étape (instructions médicales).

Jusqu'à ce que Franck et Nathalie me fassent remarquer que le message datait de mars 2010. OUF c'est déjà bien assez long comme ça thank you very much. 

Bon bref, tout ça pour dire que l'on a aucune nouvelles.

Sinon, je tenais à partager avec vous 2 bouquins. Enfin surtout un. 

Gardons le meilleur pour la fin !

Ils sont fous ces québecois ! de Géraldine Woessner.

Bon alors j'ai eu beaucoup de mal avec ce bouquin. Autant avec le style d'écriture que le sujet. J'ai un humour plutôt cynique en général. Mais là, j'avoue que j'ai pas bien cerné la position de l'auteure...

Je me suis presque fait violence pour le terminer. Bref, je n'ai pas ri, je n'ai même pas souri une seule fois. J'ai trouvé ce livre assez ennuyeux en fait. 

Et puis j'ai découvert

Maria Chapdelaine de Louis Hémon

Plusieurs livres me tiennent vraiment à coeur. Des livres que j'emmènerais partout. Que je vive au fin fond du XIVème arrondissement de Paris ou sur la Lune. Vous voyez, ce genre de livre que l'on aime relire et que l'on aime voir vieillir. Et ce chef d'oeuvre me suivra partout. 

Habituellement, je ne suis pas très sensible à la poésie, pourtant ce récit du canada français en est cousu. 

La rudesse de la vie à la campagne au début du siècle dernier à Péribonka. L'été qui ne dure que quelques semaines pour laisser place à un hiver cinglant interminable. Et pourtant, il y a tellement de chaleur et de tendresse dans cette histoire. 

A mettre entre toutes les mains !

A très vite j'espère !